Con comme Icare
Il y a quelques mois de cela, je lançais sur mon site une nouvelle orientation qui visait à favoriser les projets de nature éthique, en prêtant une oreille toute particulière et en offrant une partie de mon travail.
Mon objectif avoué pour faire partager mes compétences sur la création de site WordPpress était double :
- Favoriser bien entendu la venue de telles familles de prestations avec lesquelles j’affectionne travailler car elles résonnent en moi plus fort.
- Offrir généreusement une partie de mes compétences à de telles entreprises (qui ont traditionnellement un peu moins de moyen que les autres).
Je crois profondément que ces projets qui œuvrent pour un avenir meilleur, appartiennent à un monde futur vers lequel nous devons nous tendre, sans quoi point de futur sinon un bien sombre.
Il n’a fallu qu’un site pour me brûler les ailes !
Trop bon trop con ! Je le dis pourtant sans amertume ni aigreur, juste avec un peu de dépit de voir mes bonnes intentions piétinées.
Mes expériences les plus cuisantes (qui se comptent, Dieu merci, sur les doigts d’une seule main), ont sans doute été occasionnées par un aveuglement de ma part. Tout content de travailler avec des acteurs qui affichent de vertueuses ambitions comme un cabinet d’avocat humaniste, une association éthique – deux situations que j’ai rencontré – je ne suis plus aussi attentif et intuitif que nécessaire, et je découvre que certains clients qui s’affublent de ces termes (rares fort heureusement) sont à l’usage absolument toxiques.
En revoyant récemment un extrait du film de Zeffirelli (Jésus de Nazareth), j’ai repensé à cela. Dans ce passage, Jésus est au Temple et pique une sain(t)e colère contre les pharisiens qu’il compare à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts.
J’ai mis du temps à m’en apercevoir, et j’espère ne plus me faire prendre à l’avenir. Bref, tout cela pour dire également que je n’offrirai plus gracieusement une partie de mon travail, car le « gratuit » en entrepreneuriat (quelle qu’en soit la raison) est une juste une occasion de se manger de grosses claques.
Je renouvelle cependant l’expression de ma motivation pour tous les projets de nature éthique.
Je suis dans le train alors que j’achève la rédaction de cet article et un passager s’est installé devant moi. Sur son livre est inscrit « ce que l’on croit peut devenir réalité ». C’est tout à fait le genre de principe quantique auquel j’adhère. Nous ne sommes jamais totalement lucide sur nos comportements et nos aspirations profondes, mais je souhaite en tout cas le meilleur pour tous les projets de mes clients (et ceux qui ont travaillé avec moi savent que ce n’est pas du blabla commercial ).
Bonne journée à tous
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